lundi 31 mai 2010

De l'envoi d'une lettre d'information

D’emblée, je vous dis que j’appelle lettre d’information ou bulletin ce que plusieurs continuent d’appeler Newsletter. Je ne serai jamais aussi bonne que Line Gingras dont j’ai retrouvé le blogue avec plaisir, mais je ferai toujours mon possible pour garder des mots français tant qu’ils veulent dire ce qu’ils veulent dire.

Bon, ce n’est pas mon propos ce matin. Comme je cherche depuis bien longtemps comment réaliser une lettre d’information et pouvoir l’envoyer par courriel, je me suis encore mise à la tâche hier, une bonne partie de la journée. Je ne suis pas une webmaître professionnelle, aussi je prends souvent des détours, des trucs pour me faciliter la vie.

Depuis plusieurs années, je montais des invitations dans Corel Draw, je les exportais en JPG et une fois dans mon logiciel de messagerie (Outlook pendant des années et maintenant Windows Live Mail), j’insèrais mon invitation comme image, je la centre, j’ajoute mon message, en dessous, un lien vers le site internet. C’est déjà pas mal, mais ça ne me suffisait plus, je ne pouvais insérer de liens dans mon image et pire encore, les adeptes d’Hotmail, Gmail ne pouvaient pas vraiment voir l’image en ouvrant leur courriel.

Et puis ce matin, j’ai compris qu’un simple traitement de texte suffit. Je l’ai testé avec Word, mais je crois bien que Wordperfect, Works et Open office devraient faire l’affaire aussi, à moins que ce soit des antiquités avant l’ère du html.

Vous ouvrez votre traitement de texte, vous bâtissez votre lettre centrée (je suggère une largeur maximale de 5 pouces, longueur à votre goût) : Titres, texte, photos, liens, dessins, cadres, bordures. Vous n’avez aucune idée de la composition, de l’harmonie des couleurs? Trouvez-vous un modèle gratuit (exemple là>>>;) téléchargez-le dans un répertoire et ouvrez-le avec votre logiciel de traitement de texte. Eh oui, Word a très bien ouvert le modèle que j’avais téléchargé!



La différence avec un texte normal que vous enverriez sans doute en pièce jointe, c’est que vous enregistrez comme une page web (indiquée par la flèche rouge), donc ça vous donnera une page HTML. Non, non, je partez pas en peur, pas besoin de connaître le langage html, juste de retrouver votre fichier! Vous pouvez ensuite l’ouvrir dans votre navigateur en cliquant dessus et vous l’envoyez comme page de courrier électronique (Fichier/envoyer/page électronique) C’est tout. Et le receveur qu’il soit avec Hotmail, Gmail, Outlook, Windows Live mail, en ouvrant son courriel, il verra une belle lettre en couleurs, avec toutes les photos et surtout tous les liens qui fonctionnent sans que vous ayez eu besoin d’en ajouter dans votre courriel.
CQFD.

Il reste à vous faire une liste d'envoi. Si vous désirez, je peux vous en envoyer une par courriel!


vendredi 28 mai 2010

Du plaisir de s'attarder dans une librairie

Un de mes plus grands plaisirs sinon, le premier sur la liste des moments présents agréables à vivre, c’est d’entrer dans une librairie et de m’y attarder. Un plaisir qui se vit seul. Je ne veux pas être ailleurs, je ne pense plus à ce que j’ai vécu avant ou ce qui m’attend après. Je suis là, tout entière, je n’entends plus rien, ne me parlez pas, je ne vois personne.

Et comme la librairie la plus proche — une vraie, pas une étagère de quelques livres ou revues dans une pharmacie ou un dépanneur —, est à une heure de chez moi, je n’en visite pas souvent. Quoique la librairie de livres d’occasion de Chénéville peut s’avérer un substitut, mais si je peux me permettre ce serait comme faire l’amour sans orgasme (je rougis rien que de l’écrire mais c’est vraiment la première image qui m’est venue puisque je suis dans l’ordre des plaisirs).

Je ne savais pas que j’irais en visiter une hier, donc pas d’anticipation. J’étais à Gatineau, secteur Buckingham et j’ai pensé à cette cartouche d’encre cyan dont j’avais besoin et comme je vais dans cette ville surtout pour l’hôpital et le Maxi, je ne connais pas vraiment les autres magasins. Et puis je me suis souvenue de la librairie-papeterie Rose-Marie.

En ouvrant la porte, j’ai su. Je l’ai senti. Je devais jeter un coup d'oeil et m'attarder, me faire plaisir. J’ai regardé l’heure : de combien de temps disposais-je? Au diable le reste. Rapidement j’ai acheté la cartouche d’encre pour l’avoir dans un sac qui se tient mieux et me laisse les mains libres pour feuilleter les livres.

D’abord regarder l’ensemble, puis faire le tour des nouveautés. Remarquer Merveilleusement givrée de Audry Parily, son tome 2, où est le tome 1? En lire quelques lignes, c’est vrai que ça l’air bien : phrases courtes, ça sent la jeunesse, 25$. Ne rien choisir pour l’instant, juste faire le tour. Tellement d’auteurs que je ne connais pas, d’autres que je reconnais, ceux qu’on retrouve partout, qui ont droit à un présentoir pour eux seuls : Michel David, Louise Tremblay D’essiambre. Par habitude, je cherche mon nom, sachant fort bien que mes livres ne s’y trouvent plus depuis bien longtemps.

Et puis me vient l’idée de chercher ces revues qu’on ne trouve qu’en librairie, ces revues qui publient des nouvelles et qui m’intéressent depuis que je connais des auteurs qui y publient, depuis aussi qu’il en est question dans les blogues que je suis. À la suite d’un atelier littéraire en Outaouais, je connaissais Brèves littéraires, mais je trouvais rarement XYZ et Moebius et là je vois Virages. Quatrième de couverture, je reconnais les noms de Loïse Lavallée et de Lysette Brochu. Et qui vois-je: Isabelle Lauzon! Oui, c’est vrai, elle a parlé de sa nouvelle publiée (croyant alors que c'était la dernière). Je feuillette, je lis le sommaire, le titre des nouvelles. Pas folle du graphisme et de la présentation mais j’aime bien le prix 7$, je prends.

Excitée comme si c’était mon premier cadeau de Noël, je reviens sur terre, je consulte ma montre, je dois y aller, ce n’était qu’une petite vite! On m’attend.

Eh que j’aime ça me faire plaisir!

mercredi 26 mai 2010

De la voix bavarde

Dans un billet de Venise, j’ai dit que j’allais la rencontrer cet été aux Correspondances d’Eastman. Elle a rétorqué « Oui, tu vas entendre ma voix ». Petit choc. Pourquoi avoir insisté sur la voix? Il est vrai qu’on s’est déjà vues en photos, le visage en tout cas. Que les autres découvrent mes rides, la couleur teinte et la longueur de mes cheveux, ma grandeur et ma grosseur, ça ne me gêne pas, je n’ai pas honte de mon physique, j’assume. Mais ma voix! C’est vrai, elle va entendre ma voix!

Je m’exprime mieux par écrit. J’écoute mieux aussi par écrit. Ma voix, elle parle fort et, si j’ai le malheur d’être une peu nerveuse — et qui ne l’est pas lors d’une première rencontre— elle parle vite et beaucoup. Très verbo-motrice. Elle ne laisse pas beaucoup de place à l’autre. Elle bégaie même un peu.

Je ne l’aime pas quand je l’entends sur le répondeur ou sur une enregistreuse. Ce n’est pas moi cette gorge grave, cette diction pâteuse, ce ton sec. Par écrit, je sais être tendre, avenante, je peux effacer, me reprendre, me taire.

Pourtant j’ai joué sur scène, j’ai été professeur justement parce que j’avais une voix qui porte, une voix qu’on entend de loin. J’ai même donné une conférence et personne ne s’est plaint. Est-ce que j’écris trop et ne parle plus assez pour craindre que ma voix ne me trahisse? Trahir quoi? Bof! Ma petite voix intérieure, elle, saura bien se faire un chemin.

Aimez-vous votre voix?

samedi 22 mai 2010

De la technologie

Personne ne me l’avait dit. On chantait plutôt sur tous les toits que c’était beau et bien et grand et clair, que c’était bien mieux. On m’avait bien conseillé aussi : pas de plasma si tu as le coucher de soleil dans ton salon et pas avant 42 pouces. Au magasin près de chez moi — pas question d’acheter dans la grande ville située à plus d’une heure, ça fait loin pour retourner quand ça fait défaut —, j’ai regardé, comparé, posé des questions. François Charron, dans une de ses chroniques, avait conseillé de regarder les noirs, d’écouter sans le son et plusieurs autres astuces pour bien choisir.

Quelle ne fut quand même ma surprise et ma déception de voir qu’il n’y avait que six postes francophones en HD. Ça fait quoi… un bon quatre cinq ans que les téléviseurs sont rectangulaires, qu’on nous vend le HD à grands coups de publicité, qu’on se sent quasiment octogénaire si on ne change pas notre téléviseur, et pas plus de postes HD que ça! Radio-Canada oui, mais Radio-Canada Montréal seulement. Et même si tu regardes disons Séries+HD, tu risques fort de tomber sur des émissions et des commanditaires «ordinaires». Le pire ce n’est pas seulement la qualité de l’image qui change, c’est la surface de l’image. J’achète un 40 pouces pour voir 40 pouces. Eh bien quand ce n’est pas HD, pouf ça redescend à 31 pouces! J’avais un 27 pouces, je n’ai pas changé de téléviseur pour avoir quatre pouces de plus!!! Alors en plus du cadre noir glacé de la télé, vous avez un bon gros 4 pouces noir tout le tour de l'image. Bon, il y a un zoom (qualité différente quand on agrandit), mais je ne vais pas jouer au yoyo à chaque émission.

C’est ça que personne ne m’avait dit.
Je l’ai acheté pareil.

Une fois bien installé, tous les fils branchés (pas question de virer folle comme la dernière fois où je suis allée porter mon vieux Panasonic et qu’au retour, je ne savais plus quel fil allait dans fil trou, malgré la numérotation et le petit schéma soigneusement préparé), les ah! et les oh » ont fusés. Sur le HDFrame surtout (268 sur Shaw) qui diffuse de si belles photos.

À part ça, ça ne va pas du tout dans un salon, pas le mien en tout cas. Un salon que j’ai rénové il y a deux ans, tout plein d’atmosphère pour qu’on puisse jaser, se détendre, le genre sofas face à face pour convivialité et secrets d’alcôve avec les visiteurs-familles-amis. Eh bien c’est fini, ce gros machin noir, éteint ou allumé, ne va pas du tout dans le décor. Je ne vois que lui. Les tableaux de l’artiste ou de nos amis artistes (ben oui, les artistes s’échangent des tableaux entre elles-eux) se perdent dans l’ensemble. Les couleurs harmonieuses jurent avec ce cadre noir et glacé.

Personne ne me l’avait dit, ça non plus.

Mais les images… en HD… sont bien belles! Ça on me l'avait répété à satiété.

vendredi 21 mai 2010

Entre la souris et le stylo, mon coeur balance

La souris travaille plus fort que le stylo ces jours-ci. Comprendre que la graphiste est plus active que l’auteure. Étant donné une activité prochaine des Créateurs de la Petite-Nation, dont elle s’occupe, graphiquement parlant, elle s’est remise au travail alors qu’elle croyait être en vacances après la sortie du dépliant et la mise à jour du site.

Eh bien non, elle a passé la journée d’hier à poser des questions, à chercher des conseils et finalement elle a réussi à monter une page Facebook aux dits Créateurs, de façon à n’être pas l’administrateur. À l’être au départ mais si quelqu’un veut prendre la relève (j’ai même pensé si je meurs; suis-je rendue comme mon grand-père qui a dit pendant vingt ans que c’était son dernier Noël, franchement!), j'ai donc suivi les conseils de ce blogue. Et bingo, avec permission des artistes et artisans, la page fut créée, non sans fébrililté, parce qu'un faux pas et on ne peut revenir en arrière. D'ailleurs il reste le mot "musicien" qui a surgi de nulle part et que je n'arrive pas à retrouver pour le supprimer, mais bon... le pire est fait.

Retour à une vieille habitude de parler, par assocation d'idées, de deux choses à la fois. J’annonce donc une activité de ces mêmes Créateurs de la Petite-Nation : Les Créateurs en direct. Le samedi 5 juin, de 15 heures à 17 heures, à l’auberge de jeunesse de Saint-André-Avellin, journalistes et public sont invités à voir douze artistes et artisans peindre trois tableaux devant public. Au lieu de faire une conférence de presse banale pour faire la promotion de leur prochaine saison, les Créateurs ont trouvé cette façon festive de se présenter. Un chapiteau sera érigé, animation, musique, mini-exposition et rencontre avec les artistes.

L’information est également sur leur site et depuis hier sur leur page Facebook.

La graphiste peut-elle retourner à ses stylos? C’est qu’elle a des lettres à écrire pour les Correspondances d’Eastman!

mercredi 19 mai 2010

De la bicyclette

À huit ans, mon frère m’a permis d’utiliser sa bicyclette qui n’avait plus les deux petites roues pour l’aider à garder l’équilibre. Il m’a poussé, le pneu avant a percuté le trottoir, je suis tombée, je me suis écorché le genou, j’ai pleuré, je n’ai rien dit à mes parents, je suis remontée et j’ai appris toute seule. L’été suivant, j’ai eu ma première bicyclette de fille. J’étais libre, je pouvais aller plus loin, plus vite.

À 18 ans, je faisais fabriquer le premier vélo dix vitesses, de fille. À Montréal chez un marchand italien. Je l’ai rapporté chez moi à Ville Saint-Laurent, j’apprenais à connaître les dangereuses rues de la ville. J’ai longé les routes vers Sorel, vers Saint-Jérôme, vers l’Outaouais. À 19 ans, lors d’une grève des autobus, j’ai préféré le vélo au pouce. Une heure pour me rendre à l’école normale. Mon épaule est entrée directement dans une portière ouverte, j’ai saigné, j’ai ravalé et j’ai appelé mes parents pour qu’ils viennent me chercher. Le lendemain, je remontais et retournais à l’école.

À 20 ans, j’ai traversé l’Irlande et le pays de Galles en vélo. Des vallées et des montagnes, des villages et des champs. Sans le moindre accroc sinon quelques broches à remplacer sur les roues et quelques égratignures aux mollets.

À 38 ans, une collègue professeure se promenait en fin d’après-midi, sur un accotement en gravier, son vélo a fait une embardée, elle est tombée, sa tête a heurté une roche. Quelques heures plus tard, elle fut débranchée. Je n’ai jamais oublié. De ce jour, j’ai toujours porté mon casque, j’ai toujours regardé les accotements avec crainte et nervosité. Encore aujourd’hui, j’hésite à me promener en dehors des pistes cyclables si rares.

Saura-t-on jamais les raisons qui font qu’une personne vit et l’autre meurt? Tout n’est pas inscrit dans la prudence ou la chance. Tout n’est peut-être pas inscrit nulle part.

Chose certaine s’il y a pétition pour paver les accotements de toute la province et même de toute l’Amérique, montrez-la-moi, je la signe tout de suite.

lundi 17 mai 2010

De la peur des douanes

Que ressentez-vous quand on vous parle de douanes? De la peur, de la crainte, de l’indifférence, de l’agressivité, de la répulsion. Tout de suite vous avez envie de raconter vos expériences?

Différenciez-vous les douanes canadiennes, américaines, européennes? Celles où on passe en auto et en avion : une différence dans votre ressenti?

Personnellement, j’appréhende chaque fois le moment d’y passer. Surtout quand je voyage en auto ou véhicule récréatif, c’est-à-dire entre le Canada et les États-Unis. Sûrement cette peur toute enfantine de l’autorité : peur d’être prise en défaut, de cafouiller en plus d’être fouillée.

En ce qui me concerne, le passage des douanes quand je prends l’avion est bien différent de celui quand je suis à bord d’un véhicule. Que ce soit à l’aller ou au retour, je trouve très long cette attente en ligne, dans les aéroports, mais peut-être est-ce le fait que je sois dans une foule ou que le tout se passe sans trop de questions, je n’ai pas du tout la même appréhension que le passage en voiture aux douanes canadiennes lors de mes retours de voyage aux États-Unis. Pourtant il ne m’est pas arrivé tant d’histoires d’horreur que ça, mais chaque fois, les mêmes symptômes : je sue, j’ai mal au ventre, j’ai chaud, j’ai froid, je suis énervée.

Une bonne demi-heure avant d’arriver aux douanes, je commence à réviser et visualiser la scène : ce que je vais déclarer, combien j’ai dépensé, ce que j’ai dans mon VR. Où sont les passeports donc, je demande à ma copilote de les sortir, ce qu’elle ne fait jamais assez vite à mon goût. Et les enregistrements parce que vaut mieux les montrer que d’obliger le douanier à sortir de sa guérite pour aller voir le numéro de la plaque trop dissimulée derrière les vélos. Y aurait-il une longue file? Nous fouilleront-ils? Pourrais-je parler en français : en une bonne douzaine de passages à Ivy Lea, en Ontario, où pourtant il est écrit « Service bilingue », je ne suis tombée qu’une seule fois sur un francophone. Une autre fois, le douanier trouvait notre anglais pitoyable et on s’échangeait des « qu’est-ce qu’il a dit? » qui l’ont visiblement mis de mauvaise humeur parce qu’il nous a fait signe de nous tasser et d’aller à l’intérieur.

Ce qui m’est déjà arrivé :

- me faire enlever de la sauce à spaghetti parce qu’il y avait du bœuf haché à l’intérieur;

- me faire enlever des raisins et des tranches de steak, demander si je peux les prendre à mon retour, le monsieur n’a pas ri du tout;

- j’ai déjà jeté un citron à Magog alors que c’était de nouveau permis;

- acheter des oranges au Texas, aller au Mexique, revenir au Texas et me faire enlever les dites oranges pourtant américaines;

- acheter une bouteille de Tequila au Mexique et payer de la taxe aux douanes américaines alors que j’étais plutôt prête à en payer au Canada, ce qui ne fut pas le cas;

- me faire ouvrir la valise et tout sortir et ouvrir : sacs de couchage, sacs à dos, sac de linge sale et être laissée en plan, arrange-toi pour tout ré-emballer;

- qu’on me demande les factures des campings où j’ai couché. Heureusement je les avais gardées;

- entrer en Ontario un 24 juin et être agréablement reçue par un francophone qui me souhaitait bonne fête nationale;

- attendre 30 minutes que le douanier vérifie que je suis bien celle que je dis être parce que sur mon billet d’avion c’est coché « Monsieur » alors que visiblement je suis « Madame » autant sur ma photo de passeport (cheveux tressés) qu’en personne (cheveux courts récemment coupés);

- me faire demander si j’avais effectué des réparations mécaniques sur mon véhicule

- essayer de comprendre ce que le douanier autrichien veut nous dire alors qu’on a passé quatre autres douanes suisses, allemandes, belges, sans problème. On a fini par comprendre qu’il fallait avoir une étiquette F (pour France) sur notre automobile louée. Achat de la dite étiquette qu’on s’est fait remboursée à Paris qui ne en avait rien dit;

- se faire laver le dessous de notre camionnette à grands coups de lance-jet-d’eau, genre boyaux de pompiers avant de sortir de Terre-Neuve. Une affaire de prévention contre les maladies de la pomme de terre si je me souviens bien. Épisode plutôt comique que stressant, d’autant que je demeure dans une municipalité reconnue pour la culture de la chose!

Somme toute rien de bien grave, mais chaque fois tout de même cette peur de l’autorité comme si j’avais six ans devant un père que je sais pouvoir être abusif. Sachant pourtant qu'ils ne le sont pas tous, mais que certains entachent la réputation de tous les autres.

samedi 15 mai 2010

De la photo au récit


Ce n'est pas tout de partir, de vivre le voyage, j'aime bien au retour le raconter.
En photos et en narration. En fait de narration c'est plutôt un résumé: départ, villes visitées, routes empruntées, commentaires, ce que j'ai aimé, où j'ai couché, combien ça a coûté.

Alors, voici donc mon escapade dans les couleurs printanières d'un peu du New-Hampshire et de beaucoup du Maine. Une fois sur le site, il n'est pas défendu de s'attarder aux autres lieux visités.

(Cliquez sur l'image pour atteindre le site)

jeudi 13 mai 2010

De retour du Maine


De retour de dix jours dans le Maine.

Une des premières impressions: il fait sombre, même l’écran de mon ordinateur n’est pas clair. C’est sûrement le fait d’avoir vécu au grand air, dehors, les onze derniers jours.

Me sens déjà enfermée.

Deuxième impression : c’est plus vert chez nous, le gazon, les feuilles.La nature plus joufflue.

Troisième réaction : je poursuis mes vacances encore au moins cinq jours, au sens où je ne réponds pas au téléphone ni aux courriels. Ne suis pas là pour personne. Rien que ma vie à moi, pas celle des autres. Pas les batailles des autres. Ni d'engagement. Continuer à me faire plaisir même si je suis de retour à la maison. Je prolongerai l’effet du bon homard et de l’aiglefin d'un pouce d'épaisseur, des vagues turbulentes vues au Maine, des oies blanches observées à Québec en racontant mon voyage. Trier les photos les redimensionner, les envoyer au site de Camping au Québec. Sortir mon carnet de bord et transcrire dans mon site de voyages.

Le corps ici, la tête et le coeur là-bas.

(photo vagues, jour de vent à Kennebunkport)