mercredi 29 janvier 2014

Le jour où...
je suis arrivée dans la Petite-Nation

La Petite-Nation? Où est-ce? En Outaouais. Ni région administrative, ni région touristique officielle, ni MRC (même si c’était le premier nom qui ne fut pas retenu pour la MRC Papineau), une région du cœur. Son nom prend naissance dans la seigneurie de la Petite-Nation.

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Vous voyez le numéro 181 sur la carte, complètement à gauche? La seigneurie isolée, la plus à l’ouest de la province? C’était la seigneurie de la Petite-Nation. Celle de notre ancêtre, François Deguire dit Larose venait de celle de Saint-Ours (numéro 80). La Petite-Nation était alors limitée aux paroisses de Plaisance, Papineauville et Montebello. Après l’abolition des tenures en 1854, d’autres municipalités sont fondées. Le nom de la Petite-Nation est resté.

Voilà pour la situation géographique. Les Deguire maintenant puisque le sujet de cette série de billets porte sur les descendants de François Deguire dit Larose.
Le jour où j'ai choisi de m'installer dans la Petite-Nation, en 1970, après l'avoir connue en tant que touriste estival depuis 1956, j'ai entendu le patronyme Lamarche ici et là, sans plus. Au moins un Bricault, le coloré curé que nous connaissions bien depuis 1956, au temps où nous allions encore à la messe du dimanche, l’été, à Montpellier. Il fut transféré à Notre-Dame-de-la-Paix par la suite. Mais de Deguire, point. Je croyais naïvement ma mère toute seule à être Deguire dans cette région outaouaise.

L’enseignement nous permet de rencontrer rapidement de nombreuses familles. Alors des Larose, oui, j’en ai connu plusieurs. Dont le très dynamique chauffeur d’autobus, Zéphirien Larose. Je n’étais pas certaine qu’ils fussent tous des descendants de François Deguire dit Larose, mais quand j’ai commencé à m’intéresser à la généalogie, à poser des questions, à avoir accès aux dictionnaires et aux registres, je fus surprise de trouver autant de personnes issues du même ancêtre que ma mère. Dans les registres paroissiaux, tous Larose ou Deguire confondus, c’est à Ripon que j’en ai dénombré près d’une centaine. 

Mes deux questions : 
Quand ont-ils délaissé le Deguire pour le Larose? Après 1900 on dirait bien. Dans les registres, pendant longtemps les deux noms, alors que même mon arrière-grand-père, à Saint-Laurent, n’a jamais employé le patronyme Larose. Quant à savoir pourquoi, j’ai eu vent que c’était souvent une simple chicane de famille, mais tous? Quand on se chicane, certains sont d’un côté et les autres d’un autre, tandis que là…. que des Larose. Les rares Deguire sont plutôt plus à l'ouest du côté de Gatineau, Masson, Ange-Gardien, Lochaber. 

Ensuite: comment sont-ils arrivés dans la Petite-Nation. J’ai répondu en partie à cette seconde question en regardant le lieu des mariages : départ de Saint-Ours en 1700, puis Boucherville, quelques générations à Saint-Laurent entre 1750 et 1800, de terre en terre, de paroisse en paroisse vers Saint-Benoît ou Saint-Hermas ou Saint-Scholastique et arrivée à Saint-André-Avellin ou Chénéville un peu avant 1870. Il me reste à savoir quelles familles se sont dirigées vers la Petite-Nation, seulement celle de Jean-Baptiste Deguire et Appoline Cyr? Au moins une autre famille, celle du fils de Pierre Deguire et de Marie-Joseph-Françoise Groux et j'en parlerai dans un prochain billet : Le jour où… j’ai appris l’histoire de Canard-Blanc.

La nouvelle page Facebook s'enrichit chaque jour >>>

(Illustration empruntée au site Mémoire du Québec >>>)

lundi 27 janvier 2014

Le jour où...
je suis arrivée sur la rue Deguire

Je ne suis pas historienne, mais plutôt observatrice et fouineuse. Née Lamarche, j’ai beaucoup plus entendu parler de Bricault dit Lamarche, plus fréquenté ma famille paternelle, mais un jour de 1963, ma famille a déménagé au 1455, rue Deguire. C’était le patronyme de ma mère.

Combien de chances qu’une Deguire demeure sur la rue Deguire? 

Et sur les quinze maisons que j’ai connues en vingt ans, pourquoi au moins quatre à ville Saint-Laurent? Tant de liens avec cette municipalité. Et ce, plus de cinq générations après que Pierre Deguire se soit installé sur une grande terre, au nord de la côte des Vertus, après que son fils François Deguire y ait été maire. Un maire que mon arrière grand-père, né à Saint-Laurent, a sûrement connu, même s’il n’était qu’un lointain cousin.

Depuis bientôt dix ans, je m’intéresse plus au patronyme des Deguire qu’à celui des Lamarche. Tout simplement parce que plus d’informations, plus de ressources. En retournant dans le passé, en découvrant ma lignée Deguire, je ne suis pas loin de penser que la psychogénéalogie n’est pas si bizarre que ça. C’est peut-être moi qui fais tous les liens, j’en fais même la base de mes romans, mais si le fait d’être née d’une mère Deguire me permet de faire ce que j’aime : écrire, tant mieux pour moi. En tout cas, ça expliquerait quelques coïncidences. Peut-être parce que je suis plus attentive aux «hasards» de la vie.

Je ne retiens que deux « coïncidences » qui me relient à Saint-Laurent. Pour l’instant.
Il y a le fait d'avoir habité sur la rue Deguire, nom de rue qui vient de François Deguire, maire de 1893 à 1902. Et le fait que Benjamin Deguire, mon arrière-grand-père ait épousé Sophie-Victoria Leduc, née à ville Saint-Laurent également (il y a aussi une rue Leduc à Saint-Laurent). Sa tante, Esther Leduc a été une des trois premières jeunes filles à entrer au couvent Basile-Moreau lors de sa création, en 1847.

L’ont rejointe quelques années plus tard les deux sœurs de mon grand-père, Annie et Évelyne Deguire. Et croyez-le ou non, j’ai fermé ce même Basile-Moreau, en 1969. Fermé au sens où, l’année suivant mon passage, le collège perdait son nom et devenait le cégep Vanier. Donc une arrière-grand-tante y entre dès sa fondation et moi j'en sors à sa fermeture. Quand même!

Plutôt que d’en chercher le pourquoi du comment, le propre de la psychogénéalogie, plutôt que d’en faire un article dans une revue d’histoire , j’ai préféré en tirer des romans. 
Les têtes rousses racontent l’arrivée des parents irlandais de Jenny Lynch qui épousera Philéas Deguire, la suite est écrite, publiée prochainement, je l’espère.

Ce billet est le premier d'une série qui s'intitule "Le jour où...", publié également sur la toute nouvelle page Facebook: Descendants de François Deguire dit Larose que je vous invite à "aimer" et consulter >>>

(Illustration empruntée au site de Gilles Deguire, celui qui m'a permis de tant découvrir sur tout ce qui entoure le patronyme Deguire)

mercredi 22 janvier 2014

Comment dire...

Ce n’est pas la menace du cancer du poumon qui m’a fait arrêter de fumer dans la trentaine. À 30 ans on se croit invincible. 

Adolescente, je ne voulais pas gaspiller mon argent pour des cigarettes. Mes parents fumaient, m’en offraient de temps à autre, je n’avais pas besoin de résister, ça ne me disait rien. Ça tombait bien, mes amies ne fumaient pas non plus. Ne me demandez pas pourquoi, je ne saisis pas encore la logique, mais en voyage, nous étions cinq jeunes de vingt ans, on pédalait dans les vertes montagnes de l’Irlande et on a commencé à acheter des Turret. Au retour, j’ai continué à fumer… des Craven-A.

Jusqu’à 26 ans, quand j’ai pris deux ans de congé sans solde. Pour économiser d’abord, mais je me suis aperçue que, tranquille à la maison, je ne sentais pas le besoin d’en griller une aux heures. Mais dès que le téléphone sonnait ou qu’on frappait à la porte, avant même de répondre, j’en allumais une. Dès que je suis retournée enseigner, le matin même, j’achetais une cartouche.

Je ne me rappelle plus très bien en quelle année j’ai arrêté de nouveau, mais c’était autour de 1981 je dirais. J’ai joué à la ringuette, tout le monde prétendait que j’aurais bien meilleur souffle si j’arrêtais de fumer et si je perdais un peu de poids. J’ai donc cessé de fumer, mais j’ai pris quinze livres, malgré le sport.

Ça commençait à coûter cher, j’avais quitté l’enseignement, je n’avais plus le même salaire, je roulais mes cigarettes, c’était long et ennuyeux et pas aussi bon. Je montais un journal sur des tables inclinées. Les cafés et les cendres que j’ai échappés sur les journaux, je ne vous dis pas ! Et je ne fumais toujours pas à la maison, seulement en « société ». Des ami-e-s essayaient l’acupuncture, la gomme et tout ce qui s’offrait à nous. Certains en parlaient, d’autres se taisaient, d’autres fumaient en cachette croyant qu’on ne les voyait pas. 

J’ai eu l’idée d’essayer d’arrêter, tout en continuant à mettre de l’argent réservé à cet effet dans une petite boîte. L’argent fut donc ma motivation. J’ai réussi. Je n’ai jamais recommencé. Ou peut-être une fois, juste pour m’étouffer et détester le goût. Je ne me souviens plus ce que j’ai fait de l’argent économisé.

Pas de loi pour fumer à l’extérieur des bureaux à ce moment-là, donc au moins deux autres personnes fumaient dans le bureau où je travaillais. Ça m’a pris cinq ans avant de sentir l’odeur de la fumée, j’ai acheté un purificateur d’air et le soir en arrivant à la maison, il m’arrivait souvent d’accrocher mes vêtements à l’extérieur pour les aérer. Mais j’ai toujours respecté les fumeurs sachant combien il est difficile d’arrêter. Par contre, je fus bien contente quand les fumeurs ont commencé à aller à l’extérieur. 

Ce vendredi 24 janvier s’ouvrira un centre de services de la Société canadienne du cancer à Saint-André-Avellin. Je serai présente, en tant que survivante, pour témoigner de l’aide que cet organisme peut apporter aux personnes atteintes d’un cancer. Personnellement, c’est grâce à elle que j’ai obtenu une prothèse capillaire. Ce n’est pas beaucoup, mais c’est concret. Ce n’est pas la première chose à laquelle on pense quand on pense au cancer, mais quand ça vous arrive, ce n’est pas évident, pour une femme surtout, de se voir du jour au lendemain le crâne nu. L’orgueil en prend un coup. 

Déjà qu’il faut aller à Gatineau, à une bonne heure de route, pour les traitements, alors avoir des services près de chez nous, c’est bien. Pouvoir en parler, échanger, si on en sent le besoin.

(photo au temps où je portais ma prothèse capillaire, j'ai beaucoup moins de cheveux depuis!)

dimanche 19 janvier 2014

La très soutenable légèreté de l'être

D’abord rêver aux soldats de Carignan, et, au réveil, me souvenir à peine d'avoir entendu le nom. Me demander si je n’écrirais pas un petit billet sur ce qui se trame ces jours-ci, à ce propos. 

Déjeuner en lisant des blogues de caravaniers qui gèlent à ce Jekyll Island que j’aime tant, mais dont j’envie la balade à vélo au bord de la mer; je poursuis avec d’autres en Arizona qui photographient des oiseaux et des cactus saguaro et me parlent des kokopelli qui m’ont séduit quand j’y étais. Nostalgie, petite envie.

Me promener ensuite sur Facebook dans les divers groupes que je suis et qui ont rapport soit avec les auteurs, soit les voyages, soit la généalogie. Je n’en sors pas ! Pourquoi lire sur d’autres sujets puisque ce sont mes passions?

Le temps de terminer mon café, lire tout de même quelques pages du roman de Catherine Leroux, Le mur mitoyen, me perdre encore une fois dans ces trois longues nouvelles, plus une petite que l’auteure a choisi de faire chevaucher pour une meilleure structure narrative sans doute. M’y accrocher rapidement, bien aimer finalement.

Après la vaisselle (quand même, me prouver que je ne suis pas qu’une intellectuelle qui néglige le domestique), revenir à ces courriels échangés depuis deux semaines au sujet des Deguire, le patronyme de ma mère. Nous sommes trois ou quatre descendants qui voudraient souligner le 350e anniversaire de l’arrivée des soldats de Carignan. J’ai la chance d’en avoir deux comme ancêtres directs : Jean Bricault dit Lamarche et François Deguire dit Larose. De plus celui-ci a épousé une fille du roi, Marie Rose Collin. 
Il en fut déjà question sur ce blogue (ce billet >>>)
Et là, d’une fouille à une autre, je me retrouve sur le site des Fêtes de la Nouvelle-France
En 2013, ces fêtes ont souligné l’arrivée des Filles du roi et si en 2015, elles commémoraient l’arrivée des soldats de Carignan? Et si notre petit groupe de Deguire y allait? Et si je me déguisais en Marie-Rose Collin ou même en François Deguire? Pourquoi pas ! Fait longtemps que j’ai le goût de participer à ces fêtes, dans le Vieux-Québec. Penser à en parler aux autres.

Jeter ensuite un coup d’œil à la fenêtre, sentir mon cœur conquis par la petite neige fine, décider d’aller en raquette (l’intellectuelle et la domestique pensent aussi à mon corps qui a besoin d’un peu d’exercice). Y être si bien dans cette douce neige qui tombe en gros flocons que je ne pense plus à être ailleurs, dans le sud ou à vélo. Il n’y a plus de Deguire, ni de lecture, ni d’ailleurs, ni de plus tard, rien que le simple plaisir de mettre un pied devant l’autre dans le silence ouaté de la forêt qui goûte la liberté.

Heureuse que mon cerveau m’y ait amenée dans cette légèreté de l’être, très soutenable et très souhaitable.

site des Fêtes de la Nouvelle-France>>>
site assez complet sur les Deguire>>>

Note: avez-vous remarqué, ai (encore) un peu changé entête et arrière-fond du blogue?

mardi 14 janvier 2014

Après que les arbres auront pleuré,
le ciel sourira

Pourtant je sais comment ça fonctionne, mais je me fais prendre chaque fois. Ça commence par un problème. Un problème, évidemment, que je n’ai pas le goût d’avoir, sinon, ça ne serait pas un problème. Un problème pour lequel il faut tout arrêter, cesser de faire ce qu’on était en train de faire et freiner notre élan. 

Ensuite, on prend son courage, on s’y attaque, on y fait face, on gueule un peu, le ton monte en même temps que l’adrénaline. Pour le régler, il faut du temps, de la patience. On s’y attaque, on sent qu’on va en venir à bout. On fait attention de ne pas se faire mal, de ne pas attraper de rhume. On mange à peine, on dort mal, on se lève la nuit, on surveille, on écoute. 

Le lendemain, dans la grisaille du temps, malgré les chemins glacés, on continue, on sort chercher ce qu’il faut, on communique avec des gens expérimentés, on demande des conseils, on se remet à la tâche. On fait ce qu’on peut, ce qu’on est capable de faire avec nos forces physiques et nos petits talents. 

Quand enfin le problème est réglé, temporairement, il reste à espérer que le printemps ne tarde pas trop pour y trouver une solution permanente, on pense qu’on va tout simplement continuer là où nous étions avant le problème. 

Mais non, c’est le blocage. C’est le fond du baril. Toutes nos forces physiques et encore plus les morales nous ont quittés. C’est la confusion, on ne sait plus où on était rendu et même si on trouve, l’élan n’y est plus. Tout ce qui était beau devient banal. Tout ce qu’on réussit à commencer est à refaire ou est de travers. Rien ne nous réussit. 

Il faut seulement se reposer. Attendre. Quand nos pieds sentiront le fond du baril, nous pourrons pousser et remonter. Lentement ou rapidement, c’est selon la gravité du problème réglé, je suppose. Il faut aussi en parler, l’écrire pour passer à l’autre étape, celle de l’oubli et de la remontée. 

Après que les arbres auront pleuré, le ciel sourira. Une fois encore.

(photos de l'auteure)

dimanche 5 janvier 2014

En marche vers un long chemin étroit

Janvier 2014. Après les fêtes, ça devrait raisonner recommencement, nouveau départ. Il neige doucement. J’hésite entre la raquette, la lecture et l’écriture. Les trois me tentent, mais pour des raisons différentes. Me suis réveillée et levée avec la ferme intention de trouver l’ordre des événements pour mon prochain roman. À me voir tourner en rond, je vois bien que je n’en suis qu’à la gestation, à la prise de notes. Je tâtonne comme quand on avance à petits pas dans un chemin inconnu ou tout noir et qu’on veut quand même prendre son temps pour être bien préparée à la longue marche qui nous attend.

Pas besoin de m’égarer en vaines recherches pour ce « tome 3 », seuls mes souvenirs suffisent puisque l’histoire se passe à mon époque, mais quand même bien des questions. 

J’ai relevé les chapitres déjà écrits lors d’une première version. Je pars avec un bagage de 90 pages que je juge utilisables, mais que je dois réorganiser. Toujours cette sempiternelle hésitation : comment bien passer d’une génération à l’autre sans qu’il y ait coupure entre les personnages : se détacher de l’un pour s’attacher à l’autre?

Et que se passe-t-il ensuite? Quelles intrigues, quelles scènes puis-je inventer pour régler les conflits, faire avancer le récit? Je sais le début, la fin, mais entre les deux. À cinq et même dix pages par chapitre, il me manque une autre bonne dizaine de scènes.

Dire qu’il y a des écrivains qui ont le souffle long, un James Michener, un Ken Follet avec leurs mille pages et plus près de nous, un Michel David, une Suzanne Aubry avec leurs quatre ou six tomes. Comme dans les conversations, je vais à l’essentiel, je ne vise que l’émotion, j’oublie les détails. Le physique entre autres.

« J’ai parlé de ma figure, afin de n’avoir plus du tout à en parler […] je me suis conformé à l’usage qui est de faire la description extérieure du personnage […] afin de me débarrasser complètement de cette puérilité. » C’est ce que pensait George Sand dont je lis actuellement l'autobiographie (Histoire de ma vie, George Sand) et souvent, je ne suis pas loin de penser la même chose, autant pour le portrait physique que pour les descriptions de paysages, de lieu, de la maison. Qui les lit? Qui les retient? À moins que ça ne serve le récit, que ça soit important pour comprendre le personnage, pour cerner les rêves du personnage. Le moins long possible, quelques mots. 

Finalement, je pense que je vais lire, en attendant que la neige ait fini de tomber que je la ramasse. Question de laisser les personnages se chamailler, discuter entre eux et, en allant à leur rencontre dans ce chemin étroit de la création, je les écouterai quand ils se seront mis d’accord ou qu’ils ne parleront pas tous en même temps.

J'aimerais être du genre Katherine Pancol: tenir un décompte des pages écrites, belle poussée sur le crayon. Mais voilà, ce n'est pas moi. N'empêche que ce serait un beau défi. Qu'est-ce qui me ferait bien avancer, donc? Et vous, quel est le petit truc qui vous fait avancer sur ce chemin solitaire de la création?