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samedi 13 avril 2013

Jamais sans mon stylo

Mon amour pour les crayons ou stylos ne date pas d’hier. Comme pour la plupart des écrivains. On les aime bien avant de commencer l’école. Pas pour dessiner ou colorier dans mon cas, tout à fait nulle dans ce domaine, mais pour écrire, c’est certain. 

Mon père étant professeur (entre autres métiers qu’il a exercés), il avait donc accès au «classique» des écoles. Le «classique», pour ceux et celles qui n'ont pas connu,  c’était une sorte de local qui servait d’entrepôt et de petit magasin pour les cahiers, les crayons, les livres scolaires. En septembre, mon frère et moi n’avions qu’à demander, nous recevions bien au-delà des besoins normaux d’un écolier. 

Il y eut bien sûr les grands crayons de plomb jaunes avec le petit bout d’efface qui ne tenait pas un mois. Ce n’était pas mes préférés, il fallait toujours les aiguiser,la mine jamais assez pointue à mon goût. Et les HB étaient trop foncés pour moi, dès que j’ai connu les 2H, je les ai adoptés. 

Quand nous avons eu la permission d’écrire à la plume, je fus la petite fille la plus heureuse du monde. J’ai connu la plume avec un bec à bille qu’il fallait enfoncer dans un porte-plume. Tremper la plume dans l’encrier était un jeu dangereux pour une écolière comme moi, peu soigneuse, je me tachais les doigts, les blouses, les vestes et même la langue ! 

Aussi quand la plume fontaine à réservoir fut disponible, ma mère s’est empressée de m’en acheter une en cadeau. Tout de suite j’ai voulu me démarquer en négligeant le bleu classique pour un turquoise auquel je mêlais l'encre bleue des vieux fonds de bouteille. Je ne compte plus le nombre de plumes fontaine que j’ai eues. Le dernier date des années 90 je dirais, mais je ne l’utilise plus beaucoup, le papier étant beaucoup plus absorbant que jadis. Et puis, je n’écris plus de lettres soignées pour lesquelles il me faisait plaisir de sortir ma belle plume, dans tous les sens du terme. 

Dans les stylos, je les ai presque tous essayés et aujourd’hui encore, ma préférence va au Ballpoint fin de Sheaffer. En ce qui concerne, les crayons pousse-mine, pour les Sudoku surtout, j’utilise le 0,5mm, et j’ai dû me résoudre à revenir au HB parce que le 2H, c’est vraiment pâle sur du papier Kraft. 

Avec la venue de l’ordinateur, je croyais bien en avoir fini avec les crayons et plumes. C’était mal me connaître, je n'y résiste pas. En voyage, en camping, quand je lis au salon ou au lit, ai-je vraiment le goût d’ouvrir l’ordinateur, tout portable, soit-il ? Que non, alors vite, vite, la plume. Il était donc inéluctable que j’en vienne à la plume qui me permettrait à la fois d’écrire sur du papier normal et ensuite pouvoir convertir mes belles lettres manuscrites à l’ordinateur. Pour ce faire je viens donc de me procurer un stylo digital. 

 
Après avoir fouillé Internet, hésité longtemps à cause du prix et être certaine que je n’allais pas regretter mon choix, j'ai suivi la suggestion de Corinne de Vailly et opté pour l’Iris Notes2. Je l'ai trouvé à Longueuil et j'ai pu l'acheter par Internet. Il s’agit d’un stylo qui se charge avec un fil USB (je vous montre la photo parce que j’ai cherché longtemps comment ouvrir ce petit bout, ce n’est pas bien illustré dans le guide de démarrage). Un petit boitier, chargé aussi en USB, qui enregistre les notes. Le logiciel d’accompagnement permet de télécharger les notes du boitier, les convertir et les exporter, dans Word dans mon cas. Assez facile d’utilisation, une fois qu’on a compris le fonctionnement. Très heureuse du résultat. Je ne partirai donc plus sans mon stylo digital.

Ce qui ne m’empêchera pas de passer dans la rangée des stylos lors de ma prochaine virée chez mon fournisseur préféré, en fait, dans tous les magasins, je ne peux m’empêcher de visiter la section des plumes et cahiers, comme d'autres ne pouvaient résister à aller acheter des bonbons à une cenne.

Lien vers la boutique de Longueuil>>>