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vendredi 20 octobre 2017

Nouvelle liseuse, nouvelles autorisations


En haut, logiciel Adobe digital editions, en bas, le livre enfin transféré dans Koboreader
Comme souvent, deux sujets dans un.

En mars 2012, j’avais acheté une liseuse. Une Sony Reader qui, en plus des livres, pouvait contenir de la musique. Elle m’a bien servie et fonctionne encore, sauf que le soir ou la nuit, au lit, elle est complètement inutile. J’aurais pu lire sur ma tablette, sauf qu’après 21 heures, la batterie de la tablette a besoin d’être rechargée. Et sur la tablette, il est tellement facile de délaisser la lecture pour cliquer sur d’autres icônes. Ce dont je ne me prive pas.

Donc, après un peu de recherche et de comparatifs, après surtout m’être assurée que la liseuse pourrait télécharger des livres avec DRM, achat d’une Kobo Aura H2O edition 2.

Ayant de l’expérience, j’aurais cru qu’en quelques minutes, j’aurais réussi à télécharger les romans numériques. Ce fut le cas pour les livres sans DRM, mais quand vint le temps d’emprunter un livre via prêt numérique, ma patience fut mise à rude épreuve.

Les étapes sont pourtant simples :
1- avoir un ID Adobe : je l’avais déjà
2- télécharger Adobe digital editions : je n’ai pas pris de chance, j’ai téléchargé la nouvelle version
3- télécharger un livre numérique à partir de a BANQ ou Biblio Outaouais ou Numilog.

J’ai choisi un livre que j’avais déjà dans ma bibliothèque numérique. Je suis capable de l’ouvrir dans Adobe digital Editions, mais incapable de le transférer sur ma nouvelle liseuse : autorisation refusée.


Et tout était là, dans cette satanée autorisation.

Efface l’autorisation de l’ordinateur
Autorise le périphérique (ma nouvelle Kobo que je vois bien dans mon logiciel). Malheur : je ne peux plus lire ni dans mon ordinateur ni sur ma liseuse.
Consulte les sites et forums de ID Adobe, d’Adobe digital editions, de pretnumerique, de Kobo.
Télécharge un nouveau livre, réautorise l’ordinateur, refusé
Crée un nouvel ID adobe avec un autre nom, mais même courriel, refusé
Crée un nouvel ID avec un autre courriel et un autre mot de passe, réautorise l’ordinateur
Essaie de lire le livre, refusé
Pense à télécharger un nouveau livre avec le nouvel ID
Autorise l’ordinateur : bingo, l’ordinateur peut le lire
Transfère vers la liseuse Kobo : fiou, enfin!

Temps total des essais : plusieurs heures entrecoupées d’une nuit de sommeil agité.
Nombre de livres téléchargés : trois avant de pouvoir lire le dernier.


Pour toi, Abby
, de Dominique Lavallée

Pour l’apprentissage du téléchargement, je n’avais plus accès aux livres déjà dans ma bibliothèque. L’essai qui m’a enfin rendu la lecture possible sur ma liseuse fut le roman Pour toi Abby, de Dominique Lavallée.
C’est sur le blogue Les mille et un livres que j’avais vu passer la couverture de ce roman publié chez Guy Saint-Jean.
La sortie de ce livre est toute récente, mais dès que j’ai lu « Eva O’Hara quitte son Irlande natale pour l’Amérique » bien sûr que ma curiosité était piquée. J’avais donc hâte de savoir si Eva O'hara ressemblait à ma Bridget Bushell!

Déjà qu’il y a des livres que je ne lis pas dans l’ordre habituel, c’est-à-dire page après page, imaginez celui-là. J’ai d’abord voulu connaitre le style de l’auteure. Dès les premières pages, deux prologues. Du jamais vu quant à moi. Puis, la table des matières au début où les mots Grosse Isle, Griffintown, Carrick me confirmèrent que j’étais bien en face d’un roman où il serait question de l’arrivée d’Irlandais.

J’ai vu aussi que les chapitres étaient courts, de nombreux dialogues agrémentent l’histoire et, technique de plus en plus répandue, que j’aime beaucoup : des phrases en italique qui nous informent des pensées presque secrètes des personnages.
« Eva repense également au bébé issu du viol de sa sœur.
Où est-il rendu maintenant? Mon Dieu, faites qu’il aille bien et qu’il soit dans une bonne famille qui l’aime et le chérit. »
Au lieu d’utiliser un déroulement linéaire, il y a des retours en arrière et même une histoire que l'on pense parallèle, ce qui rend le récit très intéressant : on a hâte de savoir de qui va arriver.

Oui, oui, je lis l’histoire bien sûr. J’ai souvent deux cerveaux : la lectrice qui lit et l’auteure qui analyse. Et si parfois une aime, l’autre aime moins. Si une saute des pages, l’autre décortique les mécanismes d’écriture. Je dois avouer que la moi-auteure est assez comblée par Pour toi, Abby. La moi-lectrice trouve un peu de longueurs, des répétitions, mais, comme en tout, elle est toujours pressée de voir ce qu’il y a de l’autre côté de la colline. Ce qui indique quand même que l’histoire est suffisamment captivante pour avoir le goût d'aller voir plus loin. Je considère le personnage un peu jeune pour vivre tout ce qu’elle vit, mais sans doute y a-t-il une raison qui nous sera révélée ultérieurement. L’important c’est que c’est plausible.

Dominique Lavallée a fait un réel travail de recherches, et elle a même été jusqu’à ajouter plusieurs pages à la fin de ce premier tome… « pour les passionnés d’histoire ». Décision discutable, mais finalement pas du tout inintéressante.

Vous savez comme je n’aime aucune étiquette parce qu’aucune ne nous définit complètement et chacune nous limite, mais force est d’admettre que Pour toi Abby fait partie de la littérature populaire et, je crois bien que le nom de Dominique Lavallée côtoiera très bien ceux des Michel Langlois, Jean-Pierre Charland, France Lorrain et quelques autres.

Lien vers le blogue qui m’a fait connaitre le livre >>>

vendredi 23 novembre 2012

De mes lectures numériques (encore)


D’abord annoncer que mon roman Les Têtes rousses est désormais disponible en livre numérique. J’ai signé mon contrat après avoir longuement réfléchi et je me demande encore si c’est une bonne affaire, mais je me suis dit que je n’avais pas grand-chose à perdre. Enfin, je le saurai bien à long terme. En tant qu’auteur, je suis aussi novice dans ce domaine relativement nouveau. C’est plutôt en tant que lectrice de livres numériques que je viens vous dire où j’en suis de mes lectures depuis que j’ai acheté une liseuse (en mars dernier>>>). Peut-être un peu longuement, mais mon étude (bon, disons mon observation clinique, hihi !) porte sur plus de trois mois. Je ne voulais pas conclure trop hâtivement.

Au début, je l’ai déjà dit, j’ai téléchargé des classiques comme du Charlotte Brontë, du Maurice Leblanc, du Stendhal ou du Balzac. Ensuite, j’ai patiemment cherché à comprendre comment emprunter des livres à la BANQ. Je n’ai trouvé Numilog  (livres de la France) que dernièrement alors j’ai plutôt fureté dans les livres québécois. Je dois admettre que ce ne fut pas du tout ce à quoi je m’attendais. Je croyais que j’allais lire sur écran de la même manière que je lisais sur papier, hormis le support, c’est-à-dire tout le livre la plupart du temps, ou en tournant les pages rapidement quelquefois. Mais non.
Pour quelqu’un qui demeure dans une petite municipalité de 700 habitants, même si la bibliothécaire est sensible aux attentes de ses lecteurs et lectrices, même si elle achète des nouveautés et s’empresse de commander au réseau les livres de nos listes, pouvoir emprunter un livre 24 heures sur 24, sept jours par semaine, en pyjama, bien au chaud,  à partir de son clavier, c’est quand même la manne. Pas autant de livres que dans une librairie, surtout pas toujours disponibles, mais avec un peu de chance et de patience, c’est un plaisir que d’obtenir le livre quelques minutes seulement après l’avoir repéré, quelle excitation de pouvoir ouvrir le livre alors que dix minutes avant je n’avais aucune idée de son contenu ni parfois même de son existence.
Probablement pour cette raison que je n’ai pas de scrupule à ne pas lire tout le livre. Souvent je télécharge seulement pour voir, pour feuilleter. Par pure curiosité.

Voici donc les livres dont je n’ai feuilleté que quelques pages ici et là:
Un massacre magnifique (Camille Bouchard) : écrit dans le langage ancien auquel on s’habitue rapidement, je voulais surtout savoir pourquoi on disait tant de bien de ce livre.
Un léger désir de rouge (Hélène Lépine) recommandation de Julie Gravel-Richard. Même si c’est très bien écrit, que les textes sont très courts, je ne suis pas très à l’aise avec le sujet. Comme une conversation que je ne suis pas prête à entendre.

Voici donc les livres que j’ai feuilleté tout en lisant une bonne partie, mais pas en entier :
Les choses terrestres (Jean-François Beauchemin) : J’ai enfin réussi à lire du Jean-François Beauchemin.  Pas tout, mais beaucoup plus que son garage Molinari.
La romance des ogres (Stéphane Choquette) : Plusieurs histoires dans l’histoire, bien écrites, style contemporain.
Arvida (Samuel Archibald) : je n’avais pas remarqué que c’était des nouvelles, j’ai beaucoup aimé la première, j’ai un peu décroché aux suivantes.
Un dé en bois de chêne (Suzanne Jacob) : Nouvelles aussi, alors on dirait que je me permets plus d’en délaisser quelques-unes. Je préfère ses romans.
Autoportrait au revolver (Marie-Cristine Bernard ) : j’ai tellement aimé son roman précédent, Mademoiselle Personne, que j’ai  été un peu déstabilisée. La couverture ne me disait rien, mais c’est moins important que pour un livre-papier, je ne me suis pas attachée au personnage, j’ai quand même persisté jusqu’à la fin, en sautant plusieurs pages.  Mauvaise idée de prénommer un personnage June et l’autre Jude, mon cerveau s’est empêtré.
Malgré tout, on rit à Saint-Henri (Daniel Grenier) : Des nouvelles, mais avec des I, II et même IV alors un peu mêlant. Pas beaucoup de dialogues, ce que j’apprécie dans une nouvelle. Écrit comme si on me racontait une histoire oralement.

Et ceux que j’ai lu d’un bout à l’autre :
Parapluies (Christine Eddie) : le premier livre numérique emprunté, j’ai beaucoup aimé
Testament (Vicky Gendreau) : roman court, vif, écriture orale, sujet qui pourrait rebuter, mais non, se lit tout seul.
Cher Émile (Éric Simard) : Ah ! lui, je lui en veux, beaucoup trop court, ça se lit tellement bien que je me suis dit : « Hein, déjà fini !». Un livre numérique n’a pas d’épaisseur alors si on ne regarde pas les numéros de pages, on ne sait pas qu’on arrive à la fin.
Chaque automne, j’ai envie de mourir (Véronique Côté et Steve Gagnon) Courtes histoires qui se lisent et se dévorent, écrites comme si j’étais assise sur un banc de parc et que la voisine se mette à me conter des petits secrets de sa vie. Les chutes souvent surprenantes.

Durant la même période, j’ai emprunté à la bibliothèque :
Fanette, les cinq tomes (Suzanne Aubry) : lu du début à la fin, mais en passant des grands bouts de narration tellement je voulais connaître la suite de l’histoire.
Les jumelles (Tessa de Loo) : lu au bord de la mer, captivant, même si le décor ne s'y prêtait vraiment pas.
Et au pire, on se mariera (Sophie Bienvenu) : lu, adoré
Il pleuvait des oiseaux (Jocelyne Saucier) : tout lu, adoré
Le Lièvre de Vatanen (Arto Paasilinna) : lu en diagonale, surtout le début, un peu le milieu et  pas mal la fin.

À part le dernier, je vois bien que, paradoxalement, les livres empruntés à la bibliothèque, je les lis en entier. Paradoxalement parce que je peux être facilement distraite pendant la lecture, je peux me lever, choisir une autre activité, me ruer sur mon ordinateur, ce dont je ne me prive pas. Tandis que le livre numérique, je lis en général dans une salle d’attente ou dans un lieu où je ne peux pas beaucoup bouger ou presque rien ne me distrait, où j’ai du temps devant moi. 

J’en déduis donc que c’est le fait de pouvoir emprunter un livre rapidement et facilement, que je peux changer de livre en un seul bouton, que je me promène d’un livre à l’autre comme si je naviguais sur Internet, par pure consommation, sans aucune obligation envers qui que ce soit, que le format même me donne l’impression que ce n’est rien, je lui donne moins de valeur. Il faut vraiment que l’histoire, le texte me retienne pour que je poursuive ma lecture. Alors que le livre-papier, je me sens une obligation d’en lire plus comme par respect pour l’auteur qui a pris la peine de l’écrire. C’est fou, c’est illogique, mais c’est comme ça.

Ah ! oui, ce blogue fête ses quatre ans ces jours-ci. Quand même !


dimanche 11 mars 2012

J'ai succombé


Ça y est, je n’ai pu résister, j'ai facilement trouvé une ou deux raisons pour m’offrir un cadeau. Un genre de cadeau utile, agréable, pour lequel mon cœur soupire encore après l’avoir déballé. 

Il s’agit d’une liseuse. Une Sony Reader parce que selon mes lectures, c’était celle qui me convenait le mieux. Je l’ai eue samedi matin. Elle fonctionne un peu comme un lecteur Mp3. J’ai eu un peu de difficulté à la connecter à mon réseau wi-fi, pas très rapide, mais ce n’est pas un I-pad que je voulais. Je me demande même si je vais me servir de cette fonctionnalité étant donné que je passe par mon ordinateur pour télécharger les livres. Encore plus de difficulté à rentrer les pièces de musique parce que je croyais que tous les fichiers étaient valides, mais non, elle ne prend que les MP3. Qu’à cela ne tienne, j’ai trouvé le moyen de convertir les .wma en .mp3. Je pourrai donc, en lisant, écouter mon album favori Leseïm.

Le plus facile finalement fut de transférer les livres. J’avais pris de l’avance en téléchargeant sur mon ordinateur portable quelque vingt livres trouvés ici et là sur les sites de livres numériques gratuits.  Pour l’instant, j’ai surtout glané mes livres sur le site Gutenberg. Je compte bien emprunter des livres à la bibliothèque BANQ, mais on dirait qu’il faut que je sois abonnée et je me demande bien si je peux obtenir une carte d’abonnement sans avoir à me rendre à Montréal. En espérant et en attendant que le projet pilote s'étende à toutes les bibliothèques publiques.

Je n’ai pas l’intention d’acheter de livres numériques tant que le prix avoisine celui du livre-papier. Peut-être que le plaisir d’utilisation sera de courte durée. En trois ans, peut-être moins, j’en aurai fait le tour. Non pas que la technologie va changer et que mon jouet sera désuet, si un peu, mais surtout parce que pour l’alimenter en nouveautés, je ne suis pas certaine que la marchandise ne sera pas épuisée dans quelques mois. Quand j’aurai lu tous les classiques de Stendhal, Balzac, Maupassant, Zola et quelques autres auteurs français, qui me procurer? Petite déception, on dirait que les traductions ne sont pas encore offertes en numérique. Pas d'auteurs du 20e siècle en tout cas.

En attendant de l’utiliser dans des salles d’attentes, dans l’auto (non, non, pas pendant que je conduis!) je l’ai essayée au souper : enfin, j'avais les mains libres, je n’ai pas eu besoin de briser le livre afin de le garder ouvert! Il me reste à lui tricoter un petit étui pour pouvoir me l’accrocher dans le cou, stylet et écouteurs compris. 

Grand sourire de contentement.

(photo personnelle de  l'auteure de ce blogue)
Ajout pour Andrée: