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dimanche 13 janvier 2013

Ça ne sera pas pour cette fois

Les couleurs de janvier 2013. (Cliquez pour agrandir)

On devrait voir ces couchers de soleil encore pendant quelque temps, voire des années. Ce ne sera pas pour cette fois le déménagement et la maison à vendre.

Nous sommes retournées voir les maisons, les terrains (en hiver, ce n'est pas évident). Nous avions nos pancartes de « Maison à vendre ». Le site Internet était prêt. Nous avons supputé nos chances, soupiré d’insatisfaction. Nous avons surtout recalculé. Beaucoup. Vivre ailleurs que chez nous, c'est plus cher. Rien que les taxes, c'est souvent le double et plus. On le savait, mais on pensait quand même économiser sur le chauffage ou sur l'entretien. Mais non, si la maison vaut plus cher, les assurances le seront. Peut-être quand même quelques travaux pour rendre la maison ou le terrain à notre image. Sommes-nous prêtes à payer 4,000 $ de plus par année pour être juste ailleurs ? Sans compter une petite hypothèque pour les dix prochaines années alors qu’on n’en paie plus depuis des décennies ?

Et finalement, de retour dans l’atelier, l’artiste a trouvé que nulle part ailleurs — pour l’instant — elle n’avait cette lumière dans cet atelier amoureusement conçu. Pour quelques années encore, elle a besoin d’un atelier, pas prête à y renoncer, même si elle peint moins, même si elle peint surtout pour les galeries. L’auteure, elle, n’a besoin que d’une petite pièce pour écrire, mais habituée à espace et intimité dans sa grande cour de cinq arpents.

Partout avantages et désavantages. Donc, il vaut mieux ici qui coûte moins cher qu’ailleurs où les avantages ne valent pas les désavantages de « chez nous ».

Et vous, avez-vous souventes fois déménagé ? Penser vendre, penser acheter ?

(photo d'un coucher de soleil... «chez nous »)

samedi 5 janvier 2013

Incursion dans ma vie privée

Nouvelle année, nouveau fichier : janvier 2013. 

Le blogueur, tout comme le chroniqueur ou le journaliste cherche souvent, pour ne pas dire toujours, un sujet intéressant. Et si le sujet s’impose de lui-même, il cherche le souffle, question de tenir quelques années, d’intéresser son monde. 

Je n’en suis plus là. J’ai renoncé depuis longtemps à ce que ce blogue devienne source de revenus, ou qu'il soit une partie de mon travail professionnel, soit la continuité des reportages écrits pour des journaux. Juste écrire encore. Si au début, je croyais que la lecture et l’écriture suffiraient comme sujets, aujourd’hui, je sais bien que je divague, que je virevolte, que je bifurque. Je sais également que même si au début, il n’était pas question que mon blogue devienne journal de mes états d’âme, que ma vie privée serve de billets, je n’en suis plus là non plus. Plus d’orgueil, juste le plaisir d’écrire. 

Je ne pense pas rejoindre jamais Francine Ruel et sa maison dans les cantons de l'Est et encore moins Peter Mayle, en Provence et, s’il m’arrive très souvent de transposer dans un roman ce qui m’arrive dans ma vie, cette fois, j’ai bien envie d’en parler sur ce blogue. 

Enfin nous y voilà. Que de détours, pour vous dire que je vais vous parler de ma maison à vendre. Et la folie qui nous prend d’en acheter une autre. Ailleurs. Pas loin. Aventure, droite devant ! 

En parler mais pas comme un agent d’immeuble, pas de façon humoristique, là aussi j’ai renoncé depuis belle lurette à être drôle. Je suis sérieuse, je suis peut-être même ennuyeuse, mais je n’en ai cure. J’ai envie de vous conter des bouts de ma vie et c’est ce que je vais faire. 

Donc, ma maison à vendre

J’aurais bien envie d’écrire que je vis avec une folle, mais si ça fait un choc, ce n’est pas tout à fait la vérité. Une maniaco-dépressive pas diagnostiquée, peut-être ! Chose certaine c’est une Vierge ascendant Sagittaire et c’est déjà bien assez. Pour ceux et celles qui ne connaissent pas, dites-vous que ça ne va pas très bien ensemble : l’une est économe, l’autre dépensière, l’une est casanière, l’autre voyageuse, l’une est terre, l’autre est feu. Le genre qui a l’air d’être décidé, qui a l’air sûre d’elle, mais qui, deux semaines plus tard, doute, se questionne et change d’idée… Et qui, deux ans plus tard, récidive. 

Ça fait 40 ans qu’on vit au même endroit, habite et remplit les mêmes garde-robes. Alors déménager après 40 ans, c’est une grosse décision, plusieurs petits deuils, plusieurs hésitations. Le doute constant. Peut-être finalement n’est-ce que la crise de la soixante-cinquantaine ? L’urgence de vivre. Le besoin de se sentir en vie. Le besoin de grouiller. Le besoin de réaliser ses rêves. Une vierge ascendant sagittaire, ç’a besoin de parler, de donner son opinion, de se mêler aux autres, de se sentir utile et importante. 

Et d’emmener tout son monde dans ce tourbillon étourdissant. 

J’en suis là. Est-ce que ça tiendra, je n’en ai aucune idée. Qui m’aime me suive !
Et vous, quelle partie de votre vie privée dans votre blogue?

(photo d'une partie de mon domaine)